Terrorisme et extrémisme violent : Des membres du gouvernement à la rencontre des populations dans les savanes
Au Togo, le Colonel Awaté Hodabalo, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires a conduit une délégation des membres du gouvernement pour une mission de 2 jours dans la région des savanes. Cette délégation a rencontré les populations de Gando et de Mango respectivement les 29 et 30 juillet 2024. L’objectif était de sensibiliser les populations de la région des Savanes en général et en particulier celles des villes de Gando et de Mango contre le terrorisme et l’extrémisme violent dans leurs multiples facettes, ainsi que sur les modes opératoires, les risques, la prévention et les dispositions sécuritaires d’urgence de l’Etat mises en place pour la prévention, l’alerte précoce et la lutte contre le phénomène. Le ministre Awaté avait à ses côtés le garde des sceaux et ministre chargé de la justice et de la législation, Nahm-Tchougli Mipamb et Mme le ministre Dossou d’Almeida Myriam chargée du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Le coordonnateur national chargé du programme d’urgence de renforcement de la résilience dans la région des Savanes (PURS), le Général Maganawé Dadja, était aussi de la délégation.
Que ce soit à Gando dans la préfecture de l’Oti-Sud ou à Mango dans la préfecture de l’Oti, le message porté aux populations est le même. Le ministre Awaté leur a exprimé la reconnaissance du Président de la République, Faure Gnassingbé, pour leur collaboration aux côtés des forces de défense et de sécurité dans le maintien et la sauvegarde de la paix et la sécurité. Il les a aussi invité à ne pas se décourager en raison des récentes attaques terroristes sporadiques menées contre la région par des individus sans respect et considération de la vie humaine. Ces rencontres ont aussi permis à la délégation des ministres de recueillir et de partager des approches de solutions pour résoudre les différentes préoccupations exprimées par les populations. Au rang des préoccupations soulevées, on note la méconnaissance des explosifs exposant aux risques ; la pauvreté ; le non-emploi des jeunes ; le manque des infrastructures hydrauliques, routières, sanitaires, agricoles, artisanales, scolaires et l’absence de commissariat de police. Les populations s’indignent aussi de la corruption des FDS. Afin de contrer la corruption des FDS et la menace de l’insécurité, des numéros verts ont été mis à disposition notamment le 1014 pour dénoncer des cas de tentative de corruption, et les numéros 1200 et 1201 pour signaler des situations de menaces d’insécurité.
Pour leur part, les populations de la région des savanes notamment les chefs traditionnels, les acteurs de terrain de la société civile, les comités villageois de développement, les comités de développement des quartiers, ont vivement pris solennellement l’engagement de combattre par tous moyens le terrorisme et l’extrémisme violent. Ils ont promis de signaler à temps toute situation suspecte, de dénoncer toutes personnes suspectées ou les complices de ces barbaries dans la région, puis de collaborer étroitement avec les FDS et d’être des relais de partage de l’information reçue avec les autres communautés sur le terrain. Les leaders religieux ont à l’unanimité décidé d’implorer la clémence divine pour accompagner l’action humaine, l’action publique de l’Etat dans ce combat sans merci de prévention et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
WARAA