Sommet de la cybersécurité, « enjeu majeur et opportunités à saisir » selon Faure Gnassingbé
Le tout premier sommet sur la cybersécurité en Afrique s’est officiellement ouvert ce mercredi à Lomé. Organisés par la République Togolaise et la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), les travaux ont été lancés par le Président de la République, Faure Essozimna, en présence de la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, ainsi que de plusieurs membres de gouvernements du Togo et d’autres pays du continent.
En tout, plus de 600 participants prennent part physiquement à l’événement de deux jours, parmi lesquels des experts, dirigeants du secteur privé, leaders de la société civile et entrepreneurs. Objectif, engager un dialogue de haut niveau dans l’optique de formuler des pistes de coopération et de coordination pour répondre aux défis de cybersécurité sur le continent.
Les échanges, structurés en panels, networkings et démonstrations, devront permettre d’évaluer l’état de la cybersécurité et la coopération en Afrique du point de vue de plusieurs éléments constitutifs, et de proposer des recommandations politiques aux dirigeants africains. “La question qui nous rassemble aujourd’hui est un des enjeux majeurs de notre temps, et il est important que l’Afrique soit au rendez-vous et même partie prenante ”, a souligné le chef de l’Etat dans son discours d’ouverture.
“Nos Etats doivent ensemble réglementer le secteur”, a insisté Faure Gnassingbé, avant de fixer le cap : “Premier du genre sur notre continent, ce sommet a l’obligation d’apporter des réponses idoines et de tracer la voie à suivre”, a-t-il insisté.
Pour le Togo qui mise énormément sur la digitalisation dans ses politiques de développement, ce rendez-vous de deux jours sera également l’opportunité de présenter le modèle de partenariat public-privé expérimenté en matière de cybersécurité.