FIXER DE NOUVEAUX REPÈRES DANS LA GESTION DES FRAIS DE SCOLARITÉ LE PROFESSEUR KOKOROKO ENVOIE UNE MISSION DE CONTRÔLE D’AUDIT BIENTÔT DANS LES ÉCOLES

Le Professeur Dodji KOKOROKO, ministre en charge des enseignements au Togo a, dans une correspondance en date du 6 janvier 2021, informé tous les acteurs de l’éducation de sa volonté de procéder dans les semaines à venir à un contrôle / audit sur la gestion des frais de scolarité dans tous les établissements de l’enseignement secondaire du premier et second cycle du Togo. L’opération sera menée par des agents de son département et des experts externes. Cette opération concerne les Directions régionales de l’enseignement (DRE) et les inspections d’enseignement (IESG et IEPP) de même que les Chefs d’établissements. Le ministre demande à cet effet aux acteurs impliqués dans cette opération d’apprêter « les fiches de collectes des effectifs de 2019-2020 et 2020- 2021 renseignées et signées par les chefs d’établissement ; toutes les pièces physiques relatives aux recouvrements et aux versements des frais scolaires de 2019-2020 et 2020- 2021 ; tous les imprimés des états disponibles au logiciel schoolfees ( pour les utilisateurs du logiciel schoolfees ) ; trois outils dont les modèles sont joints au courrier, notamment le détail des versements, l’état des entrées et sorties et le bilan d’exécution du budget ; le budget approuvé de l’année scolaire 2019-2020, la situation de l’exécution de ce dernier, les pièces justificatives des dépenses et le budget approuvé pour l’année scolaire 2020- 2021 » Par cette démarche, le Professeur KOKOROKO veut fixer de nouveaux repères afin d’assainir la gestion de ce secteur de l’éducation. Cet exercice aura le mérite de mettre un peu d’ordre dans ce domaine, d’atténuer les ardeurs et l’excès de zèle observés chez certains acteurs du système éducatif dans la gestion de frais de scolarité. Le chemin que montre le ministre des enseignements, nous l’espérons, sera suivi par ses autres collègues du gouvernement et tous les autres directeurs généraux des structures où l’Etat a des intérêts pour un retour effectif du contrôle de la gestion. Ce qui manque au Togo depuis plus d’une décennie c’est ce contrôle de l’action publique bafouant ainsi l’autorité de l’Etat. Edgar Walla