Lomé, capitale de la 2e session extraordinaire du parlement de la CEDEAO
La capitale togolaise, Lomé abrite les travaux de la 2e session extraordinaire du parlement de la CEDEAO. Ouverts le 3 octobre dernier, ces travaux se referment le 8 octobre 2022. Au cours de cette période, il est question pour les parlementaires d’étudier et d’approuver l’avant-projet de budget afin de doter la représentation communautaire des moyens nécessaires au financement de ses activités et à la réalisation de ses missions. Il sera aussi question d’examiner les rapports de toutes les réunions délocalisées qui se sont tenues avant cette session, y compris le rapport du récent séminaire parlementaire.
A entendre le président du parlement de la CEDEAO, Dr Sidie Mohamed Tunis, l’institution sous régionale assiste à un faible taux de recouvrement des prélèvements communautaires qui constituent la principale source de ressources de la communauté ; ce qui a pour conséquence immédiate la réduction de la capacité de la CEDEAO à mettre en œuvre des projets et programmes, la réduction de la visibilité des institutions auprès des citoyens de la communauté et le ralentissement du rythme de l’intégration économique. Il a alors exhorté les députés à mettre efficacement au profit les liens qu’ils entretiennent avec les organes exécutifs des gouvernements pour assurer des versements rapides et opportuns du prélèvement communautaire.
La tenue de la 2e session du parlement de la CEDEAO, importante pour la poursuite du processus d’intégration de l’espace sous régional a été précédée il y a quelques jours du séminaire axé sur l’appropriation du règlement intérieur du parlement de la CEDEAO. Pour Mme Tsègan Yawa Djogbodi, la tenue de ces deux événements dans notre pays est une marque d’attachement qui renforce la communauté de destin qui lie les peuples de notre espace communautaire. « Travailler d’arrache-pied à la mutation de nos énergies, œuvrer davantage et de manière plus efficace aux préoccupations d’intérêt commun sont la clé de l’avenir et du destin d’une CEDEAO contemporaine », a-t-elle fait savoir.
WARAA