Les micro finances ont augmenté de 20% en 2020
Le grand défi relevé est l’élargissement de l’offre des services financiers aux populations exclues du système bancaire classique. En 2020, les actifs du secteur de la micro finance ont augmenté de 20% pour se situer à 260 milliards de francs CFA. Cette croissance fait du pays la quatrième économie dans le classement des systèmes financiers décentralisés de l’Umoa.
Les micro finances du Togo, en offrant une gamme variée de services financiers, ont ajouté 600 000 nouveaux membres à leur base clientèle en 2021. Au total, le nombre de clients dans le pays a atteint 3,7 millions. Au même moment, le montant des dépôts collectés est de 68 milliards de francs, représentant une progression de 29,5%, contre 14,2% au deuxième trimestre de 2019.
L’autre point qui démontre le succès de l’inclusion financière dans le pays est l’essor des services mobile money. Les transactions électroniques ont augmenté ainsi que le nombre d’abonnés. Ce nombre était de 83 000 en 2013 ; il a bondi à 1,9 million en 2017 puis 2,3 millions en 2018. En tout, 2 200 milliards ont été transférés par les deux opérateurs qui proposent des transactions électroniques. La politique de l’inclusion financière voulue par le gouvernement est en marche.
En janvier 2014, la mise en place du Fonds national de la finance inclusive (FNFI) s’est révélée être une arme efficace contre l’exclusion sociale. L’objectif du mécanisme est de sortir les populations de la pauvreté en leur permettant d’avoir accès aux microcrédits. A travers plus de 10 produits, le FNFI a déjà facilité l’accès aux systèmes financiers décentralisés de plus de 1 790 000 personnes. Il y a quelques mois, le gouvernement a annoncé l’extension de l’inclusion financière à 255 000 nouveaux bénéficiaires d’ici 2025.
Une autre initiative, celle du président de la République, s’ajoute au lot : le projet Eco CCP. C’est Un compte épargne mobile pour l’accompagnement de la population vers l’inclusion financière. De 2018 à 2019, 52 318 transactions ont été effectuées pour 03 milliards de francs CFA. Sans compter les transferts monétaires du gouvernement pour soutenir les populations vulnérables dans le cadre du projet de Filets sociaux et services de base (FSB) et du programme «Novissi».
WARAA