Eliminatoires Qatar 2022 : Révélation d’un mal plus profond pour les Eperviers.
Les Eperviers du Togo se sont mesurés à leurs homologues de la Namibie le 05 septembre dernier au stade de Kégué comptant pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022. A l’issue de la rencontre les protégés du portugais Paulo DUARTE ont perdu 0 contre 1. Pour leur première sortie ils avaient aussi perdu en terres sénégalaises 0 à 2 contre les Lions de la Téranga. Ce second échec en autant de sorties place les togolais en dernière position dans leur groupe.
Pour ses deux premiers matchs le technicien portugais n’a guère mieux fait que le sorcier blanc Claude le Roi fortement décrié il y a peu par les amoureux du foot devant les piteux résultats qu’il affichait. L’adversaire des Eperviers dimanche passé était à leur hauteur. Mieux classé que la Namibie selon le classement FIFA le Togo se devait de remporter ce match et relancé ses chances d’être qualifié pour la phase finale en 2022 au Qatar.
Aujourd’hui des questions se posent. Est-ce le mal du football togolais était Claude le Roi ? L’équipe nationale du Togo est-elle compétitive les autres nations du foot ? Le moins qu’on puisse dire est que la poursuite de la série noire est révélatrice d’un mal plus profond pour les Eperviers qui nous ont régalé et fait rêver durant la première décennie des années 2000.
Bien malin sera celui qui pourra, avec exactitude, diagnostiquer le mal dont souffrent les Eperviers du Togo. Il faut cependant constater que feu Stephen KESHI a conduit des mains de maitre l’équipe togolaise. Après lui tous les techniciens européens ont mordu la poussière se contentant de gérer les individualités et non bâtir une équipe nationale. Il urge que les autorités du football créent un électrochoc en dissolvant le groupe actuel afin de mettre sur pied une nouvelle équipe avec solide règlement intérieur basé sur le patriotisme et l’esprit de gagne. Le clientélisme et l’affairisme qui semblent plomber notre foot doivent être farouchement combattus. Sinon comment peut-on comprendre qu’au moment où toutes les équipes se mettent au travail sur le terrain que des acteurs du ballon rond demandent à la population de prier pour la victoire. Ce Dieu serait-il injuste avec nos adversaires ? Le foot c’est le terrain et s’ils n’ont pas encore compris ce simple principe, ils n’ont pas alors leur place là.
Edgar WALLA