Nouvelle constitution : Me Dégli en phase avec la démarche de Faure Gnassingbé
Me Jean Dégli a salué la démarche de Faure Essozimna Gnassingbé qui a voulu que la nouvelle constitution soit relue. Il a exprimé son point de vue sur le sujet lors d’une table ronde le 09 avril 2024 à Lomé. Organisée par la plateforme de la société civile pour la bonne gouvernance et la transparence démocratique (PSC-BGTD), une plateforme de 09 organisations de la société civile cette rencontre était axée sur le thème « constitution : une loi fondamentale immuable ou adaptable à l’évolution socio-culturelle et politique de la société ».
Cette table ronde a connu la participation des acteurs de la société civile, responsables des formations politiques ou de leurs représentants, les responsables, des médias ou leurs représentants, des représentants des ambassades, chancelleries, institutions ou organisations internationales. Elle était animée par 3 grands orateurs, à savoir Me Yaovi Jean Dégli, Avocat, ancien ministre de la Transition, Me Jil Bénoît Afangbédji, avocat inscrit au Tribunal pénal international et Dr. Gadah Folly Ekué, historien politiste en histoire politique. Ils ont respectivement entretenu, les participants sur les sous thèmes « Contexte historique de l’adoption de la Constitution de 1992 », « L’étude comparative des régimes parlementaire et présidentiel : la place de la représentation nationale », « et L’histoire des régimes parlementaires au Togo ».
Il s’agissait pour les organisateurs de cette table ronde d’interroger le droit, l’histoire et la sociologie sur la problématique constitutionnelle, en vue de mieux comprendre le contexte et le processus en cours. Et Me Jean Dégli, tout comme les autres orateurs, ne sont pas allés sur le dos de la cueilleur, pour reconnaitre que le démarche du chef de l’Etat, de renvoyer le texte pour une seconde lecture, après, ; bien sûr, consultations des populations et de tous les acteurs de la vie socio-politique du Togo est bonne. « Le chef de l’Etat pouvait faire un forcing et promulguer la loi après son adoption. Mais il a choisi de renvoyer le texte pour une seconde lecteur. Moi j’apprécie cette démarche, du Président de la république, qui ayant constaté l’intérêt que le vote par les députés de ce texte a suscité a demande de le revoir. C’est dire qu’il y a des choses qui seront peut-être revues, bien que je ne sache pas si après il sera question d’un référendum ou comment. Mais déjà il faut saluer cette démarche qui contribue à l’apaisement », a fait savoir Me Dégli. « La constitution dépend entièrement de la manière dont nous l’appliquons. Ce qui importe, c’est comment nous nous comportons par rapport à ces textes. Tout régime pose problème », a renchéri Me Jil Bénoît Afangbédji.
Pendant plus de 2 heures de temps, les débats qui ont suivis l’intervention des orateurs ont permis d’échanger dans une ambiance sympathique avec des questions pertinentes sur le changement en cours dans notre pays. Pour SAMA BAHIBADI, président de IDEE ( Initiative Droit Elections& Engagements), l’une des associations de la société civile composant la plateforme, , il s’agit de prendre sa pleine part dans le débat public actuel et d’assumer sa responsabilité citoyenne, que la Plateforme de la société civile pour la bonne gouvernance et la transparence démocratique (PSC-BGTD) a initié cette table ronde qui a permis aux participants de s’exprimer et de donner leur avis sur le changement en cours dans notre pays, à travers des exposés des spécialistes. La PSC-BGTD, entend continuer cette démarche avec d’autres couches socio-professionnelles de notre pays dans les jours à venir.
WARAA