4ème sommet mondial des filles ce jeudi à Lomé. Des actions efficaces pour libérer le potentiel des filles selon YawaTségan
Comme annoncé, les rideaux se sont levés sur le 4ème sommet mondial des filles au Togo ce jeudi 21 octobre 2021. La cérémonie marquant le lancement officiel de cette rencontre, qui est la première en Afrique, a été présidée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yawa Djigbodi Tsègan, représentant le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé.
Organisée par Plan International, cette initiative, dont les travaux couvrent deux jours et qui ont lieu à l’hôtel Sarakawa à Lomé, se veut un espace de plaidoyer pour une action collective, renforcée en faveur des droits des filles et de la mise en valeur de leurs potentiels. Objectif, débattre et proposer des solutions durables à la problématique du genre.
La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de la première Dame du Burkina-Faso, de la représentante de l’UNFPA, et d’autres délégations venues de divers horizons.
Dans son allocution d’’ouverture, la présidente de l’Assemblée nationale s’est réjouie du choix porté sur le Togo qui, selon elle, est un signe d’encouragement pour les efforts consentis et les progrès réalisés pour aboutir à l’équité genre. Puis elle a passé en revue les efforts et différentes initiatives mis en œuvre pour faire éclore le leadership des femmes et la promotion de leurs droits.
«Sous la très haute impulsion du président de la République, le Togo s’est engagé dans les réformes multiformes et systémiques dont l’objectif est de progresser vers l’égalité homme-femme dans tous les domaines », a lancé YawaTségan.
Elle a illustré ses propos par la révision du code des personnes et de la famille, du code pénal et du code électoral pour intégrer dans ces textes de lois les actions protégeant les femmes.
Elle a aussi appelé tous les acteurs à agir efficacement pour permettre aux filles de libérer leur potentiel. Cela doit être le leitmotiv de chacun pour l’égalité, a-t-elle signifié.
« Notre engagement doit assurer à nos filles leur droit à la santé, à l’éducation, à la décision, au leadership et à l’épanouissement. Faisons encore plus pour faire éclore dans le monde d’aujourd’hui et celui de demain, davantage de pépites femmes présidentes, ministre, députés, professeurs, agronomes, avocates, juges, scientifiques, directrices… », a martelé YawaTségan.
La présidente de l’Assemblée nationale a ensuite encouragé les jeunes filles à se battre pour leurs ambitions et rêves et à les faire aboutir, à ne pas faire de la lutte pour l’égalité une défiance ou une réclamation frontale avec pour objectifs de créer les antagonismes dans les sociétés.
« La femme et la fille sont des piliers majeurs du développement économique, social et culturel de nos pays », a-t-elle clamé.
Il faut dire que ces deux jours vont servir de cadre pour le point des avancées réalisées pour les droits des filles dans le monde entier, d’identifier et mettre un nom sur les nombreux défis à faire face, mais aussi dégager des pister de solutions.